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Faune sauvage 400 000 signatures pour protéger le renard

Après le loup et l’ours, les associations de protection des animaux se lancent dans le combat de la protection du renard, espèce pouvant être classée comme nuisible, et dont les populations sont plutôt en augmentation.

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L’association pour la protection des animaux sauvages (Aspas) s’engage dans la protection des espèces non protégées aussi. Avec Anymal, et One Voice deux autres associations de protection animale, elle a lancé une pétition pour la protection des renards qui recueillie plus de 400 000 signatures au 2 juillet 2020.

 

Les associations s’indignent du nombre de renards tués à la chasse chaque année. Il s’élevait en 2014, à 400 000 avec un fusil, auxquels s’ajoutent ceux prélevés lors de la chasse à courre, le déterrage, les battues administratives et le piégeage. Au total l’Aspas estime à 1 million le nombre de renards abattus chaque année.

Vecteurs de zoonoses

L’espèce est pourtant susceptible d’être classée nuisible, selon la fiche de l’Office nationale de la chasse et de la faune sauvage (devenu Office français de la biodiversité en 2020). « Pour certains dommages, des mesures spécifiques peuvent être décidées par le préfet sous le contrôle des agents de l’État », précise l’organisme.

 

Le renard peut être par ailleurs vecteur de maladies. Deux sont des zoonoses : la rage et l’échinococcose. Si la France est indemne de la rage depuis 2001, « l’échinococcose alvéolaire semble progresser, surtout dans l’Est et dans le Massif central ».

 

Le carnivore ne semble par ailleurs pas menacé en France, puisque la fiche officielle précise que « les populations en France apparaissent stables, voire légèrement en hausse depuis une dizaine d’années. »

 

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